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200 ans de faits divers.

Notre série se poursuit avec un événement qui a frappé Fourneville et Saint-Gatien-des-Bois. 1867. Depuis près d'un an, les éleveurs de Fourneville et de Saint-Gatien-des-Bois se défendent contre une ou plusieurs bêtes qui massacrent leurs troupeaux. À la ferme du Plein-Chêne, huit moutons sont tués et dévorés et sept autres grièvement blessés. Les loups sont mis en cause :  Des empreintes de différentes grandeurs, laissées par les pas de ces animaux, ont été remarquées sur la terre fraîchement labourée , rapporte le journal Le Bonhomme Normand. La meute va sévir tout l'hiver : 36 moutons sont encore tués. Au fil des semaines, l'étau se resserre sur un animal en particulier dont les empreintes, de près de 15 cm de longueur, sont supérieures à celles d'un loup ordinaire (12 cm). Les esprits s'enflamment. L'épisode de la bête du Gévaudan (fin du XVIIIe siècle) est une histoire encore récente qui a fait le tour de la France. Au mois d'août, le "monstre" est repéré. Un joli bébé de 36 kg. On vint prévenir M. Le Bourg, maire de Fourneville, que l'animal était entré dans le bois du Marelot. M. Le Bourg fit alors prévenir les propriétaires et fermiers des environs, et vers 3 h, 80 chasseurs et rabatteurs se mettaient en quête de la bête. Une heure après, l'animal était tué par M. Leproux, d'Équemauville. L'animal est bien un loup mais de forte taille, pesant 36 kg et mesurant 130 cm. À l'inverse de la bête qui terrorisa le Gévaudan, celle de Fourneville et de Saint-Gatien ne s'attaqua jamais à l'homme.
Source Journal Ouest France


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