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200 ans de faits divers.

Notre série se termine à toute vitesse, avec des événements qui ont touché Gonneville et Quetteville. Gonneville-sur-Honfleur, 1926 Un cambriolage vient d'être commis, les gendarmes se lancent à la poursuite de deux malfaiteurs qui ont pris la fuite à bicyclette. L'adjudant et l'inspecteur sautèrent de leur voiture en marche, revolver au point. Les bandits sortirent leurs revolvers, raconte Le Bonhomme normand. Un homme est interpellé, mais l'autre prend la fuite car l'inspecteur a trébuché en franchissant une clôture. Son pistolet était enrayé. Celui du fuyard ne l'était pas. Le misérable eut l'audace de revenir sur ses pas et, à quatre mètres, il déchargea son revolver. Sa maladresse lui fit manquer son but, heureusement. Le bandit fut retrouvé le lendemain matin à Quilleboeuf (Eure), blessé au bras et exténué. Quetteville, 1873, 1889 et 1928 Les accidents ferroviaires ont marqué cette petite commune du bout du canton de Honfleur. En février 1873, un train, allant de Lisieux à Honfleur, déraille, par suite de la rupture de l'essieu d'un wagon chargé de grains, rapporte L'Écho honfleurais. Huit wagons ont été précipités, avec leur contenu, au bas du talus. Le conducteur garde-frein a eu le temps de sauter à terre au moment de l'accident. L'accident le plus meurtrier a lieu le 10 mars 1889, quand le train-poste déraille, tuant le mécanicien et le chauffeur. Enfin, en septembre 1928, Louis Toutaine, 55 ans, glisse et tombe sur les rails au moment où passe le train arrivant à Honfleur à 8 h 52. Ce convoi, marchant à une moyenne de 60 km/h, il fut impossible au mécanicien de bloquer ses freins et la victime eut la tête complètement sectionnée par les roues.
Source Journal Ouest France


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